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Les savoir vivre une notion à la mode

Beaucoup d’articles dans la presse sur le savoir vivre, une notion à la mode, on ne peut pas ouvrir un magazine sur la vie professionnelle sans lire un écrit sur ce sujet ! "Il disparaît, les jeunes n'ont plus de respect, ils ne sont pas polis avec leurs interlocuteurs..."

Pourquoi tous ces articles ? Et il y a quelques années ! Le savoir vivre existait-il vraiment ou bien est-ce que nous y faisions moins attention ?

Lorsque j’interviens dans les formations sur la communication interpersonnelle, que ce soit dans la vente, dans le management, ou dans les relations dans l'entreprise, cette question m'est souvent posée mais sous une autre forme, les participants me parle de politesse : "le client n'est pas poli"," il pourrait quand même me dire bonjour", mon collègue ne me serre pas la main"...

L'analyse que l'on peut faire est qu'il y a un code de politesse propre à chaque individu, qui vient de sa culture de son cadre de référence, de son environnement et souvent de son éducation. Chacun appelle son code de politesse "la politesse" et ne comprend qu'il peut y avoir des codes différents. Et toute personne "n'appliquant pas mon code est forcément mal élevé".

Dans ce cas, je leur parle de respect de l’autre et je précise en général que la politesse est un rite ; lorsque l’on est à l’écoute de l’autre et que nous le respectons, nous sommes toujours "justes" (au sens de justesse) dans la relation et notre interlocuteur ne sera jamais vexé ou ne nous sentira pas "impoli".

Dans les interventions en entreprise, il est vrai que ce sujet est souvent abordé. Plus souvent qu'avant ? Je ne sais pas. La nécessité de respecter l'autre dans ce qu'il est, sa différence, sa vision du monde est vraisemblablement une clé de la réussite dans les relations professionnelles...

Qu’en pensez-vous ?




Etre une petite structure de formation ou d'accompagnement, avantage ou inconvénient pour l’entreprise cliente ?

Depuis plus de 20 ans j’interviens dans les entreprises et je me pose régulièrement la question : qu’est-ce qui fait qu’une entreprise va s’attacher les services d’une petite structure ou d’un gros cabinet ? Quels sont ses critères de choix ?


J’ai donc posé la question à plusieurs d’entre vous et les quelques réponses qu’ils m’ont données sont les suivantes :

Pour les petites structures : "avec vous on vous connaît et nous savons ce que vous pouvez faire" ; "Votre réponse est toujours très proches de nos demandes" ; "Nous connaissons l’intervenant qui va accompagner nos équipes" ; "Nous faisons appel aux petites structures quand nous avons une demande très spécifique, je dirais pointue et pour laquelle nous souhaitons vraiment du sur mesure".

Pour les cabinets plus importants :"Nous utilisons les gros cabinets quand nous avons besoin d’une intervention sur du volume" ; "Nous choisissons les cabinets par rapports à leur image" ; "Nous connaissons les cabinets que nous faisons intervenir, petits ou gros, nous utilisons ceux qui répondent à nos besoins et qui ont des intervenants de qualité"…

Et vous ?

 


Une expérience dans le multi culturel

Il y a quelques semaines, j’ai eu la chance d’intervenir dans une équipe issue d’une multinationale et tous étaient originaires de pays très variés : anglais, brésiliens, italiens, singapouriens, allemands, espagnols… L’intervention portait sur la communication écrite et orale, exercice extrêmement intéressant par rapport à cette population qui doit rédiger des documents en Français et en Anglais et rencontrer des personnes de toutes origines.

Pour l’écrit, ils se relisent plus souvent et sont très vigilants sur le sens des mots, ils font souvent relire par un collègue dont c’est la langue d’origine (quand le temps le leur permet).

Pour l’oral, soit ils parlent une langue commune anglais ou français avec toutes les limites quand il ne s’agit pas de leur langue d’origine, soit ils utilisent les services d’un interprète et dans ce cas là ils observent le non verbal de l’interlocuteur, ce qui leur donne un complément pour faciliter
la compréhension.

Une première surprise, la capacité de chacun des natifs étrangers, avec seulement quelques mois de vie en France, de parler un Français extrêmement correct avec une compréhension excellente de notre langue.
Deuxième surprise, toute au long de l’intervention, je me suis aperçue que bien souvent les étrangers avaient une recherche plus fine
sur la nuance des mots. Et enfin que lors des mises en situation à l’oral, ils ont choisi de présenter en français, sans que cela les gêne
plus que cela.

Est-ce que la morale de l’histoire pourrait être "apprendre une langue étrangère, nous permet d’être meilleur dans
notre propre langue" ?